Bentley Little - Sous haute surveillance

Résumé :
Las du smog, des embouteillages et des yuppies, Barry Welch, auteur de romans d'épouvante, et sa femme Maureen, comptable, ont décidé de quitter la Californie pour s'installer au calme. En découvrant Bonita Vista, dans l'Utah, ils savent qu'ils ont trouvé l'endroit idéal : panorama à couper le souffle, maison ravissante avec, en prime, la sécurité d'une résidence fermée . Fini les bandes et la violence urbaine ! Seule condition à leur intégration : ils doivent devenir membres de l'association des copropriétaires qui, à la fois omniprésente et mystérieuse, paraît tout droit sortie d'une imagination malade. Ne serait-ce pas elle qui empoisonne les chats et les chiens des habitants de la ville voisine ? Alerté, le shérif ne semble pas vouloir intervenir : serait-il lui aussi à la solde de l'association ? Big Brother n'est pas loin. Et si encore les victimes se limitaient aux animaux familiers... Les domaines protégés, réservés à une clientèle triée sur le volet et gérés par de toutes-puissantes associations de copropriétaires fleurissent aux Etats-Unis. Ils ont inspiré à Bentley Little, l'auteur de. L'Ignoré (Presses de la Cité, 2001), les éléments fantasticohorrifiques de ce succulent roman.

Mon avis :
Je placerais ce roman de Bentley Little juste après « Le postier ». J’ai beaucoup aimé l’intrigue, cette lente montée de la peur. Ce paradis qui se transforme en enfer. Ce huis-clos étouffant et effrayant. Ce manque de liberté dans le moindre de ses faits et gestes (j’ai bien aimé ces extraits de règlements placés entre les chapitres, tous plus hallucinants les uns que les autres). Jusqu’à un « final-combat » qui se passe assez rapidement et tant mieux car je n’aime pas les fins qui durent des pages. J’ai cependant une petite déception concernant la fin.

Spoiler:

 En tout cas, le plus effrayant dans tout ça c’est de voir à quel point les gens peuvent être endoctrinés.

Citation :

Les domaines protégés, réservés à une clientèle triée sur le volet et gérés par de toutes-puissantes associations de copropriétaires fleurissent aux Etats-Unis.

Et elles peuvent poser des problèmes à force de devenir des «villes dans les villes» : elles ont leurs propres écoles… et même leurs propres forces de police !