[Film] - Mad Max

Sorti en : 1979
Réalisé par : George Miller
Avec : Mel Gibson, Bertrand Cadart, David Bracks…

Dans un futur proche, le monde sombre dans la violence. En Australie, la police a fort à faire avec une bande de motards. Une véritable horde qui n’hésite pas à voler, tuer, violer…
Max Rocktatansky, bien qu’encore jeune, est un des meilleurs agents de la police, et plus précisément son meilleur conducteur. Sa petite famille et lui vont devenir la cible de cette bande…

Récemment, Fury road a continué cette série. Dans ce dernier volet, Tom Hardy remplace Mel Gibson. Mais ceci est une autre histoire. Revenons donc aux sources (Fury road aura sa chronique plus tard !).
Je n’ose imaginer la claque que les spectateurs de l’époque ont pris dans les salles obscures. George Miller montre une violence quasi-barbare (même lorsqu’il suggère, c’est raide !). Toute la série est réputée pour sa violence, mais ici, elle prend encore plus à la gorge : le monde garde un certain réalisme. Oui, surprise pour ceux qui n’auraient pas vu ce premier volet : le monde n’est pas encore détruit. La Désolation, ce n’est qu’à partir du deuxième.

Spoiler:

Certes, il commence déjà à ne plus être très beau à voir : bâtiments laissés en décrépitude, policiers qui n’en ont plus grand-chose à faire de leur mission… Même sans la Désolation, on voit déjà les codes de la série : poursuites, longues routes, quasi-barbarie, bandes organisées comme des meutes (le chef est presque un dieu aux yeux de ses hommes)…
Le jeune premier Mel Gibson (dire qu’il s’est présenté au casting avec la tête au carré !) est excellent dans ce rôle. On voit le personnage évoluer vers ce qu’il sera dans les suites : d’abord jeune flic doué et père de famille aimant, il devient peu à peu implacable.

Spoiler:

Film culte, il n’est pas à voir par n’importe qui : c’est brutal !

Je l'ai vu il y a longtemps et comme tu dis c'est brutal ! Mais il ne m'avait pas emballé, disons que c'était trop sombre trop glauque... Mais à voir ça c'est sûr !

Je comprends très bien qu’on puisse préférer passer son chemin.