8 épisodes (terminée)
Production franco-belge
Diffusion :
En novembre 2019 en Suisse Romande, Belgique et sur TF1
Sur Netflix à partir de décembre 2019 (toujours au catalogue ?)
Réalisation : Alexandre Laurent
Avec : Audrey Fleurot, Josiane Balasko, Gilbert Melki...
En 1897, un incendie éclate au Bazar de la Charité. 112 personnes y perdent la vie. On accuse d'abord des anarchistes, mais une enquête approfondie permettra d'établir la véritable cause : un feu s'est déclenché accidentellement dans le cinématographe organisé au Bazar.
Pour en savoir plus
Ce drame, authentique, est le contexte d'une histoire composée de plusieurs intrigues :
- Adrienne de Lenverpré fuit son mari, homme brutal... et politicien haut placé. Elle souhaite secourir sa fille, envoyée de force en pension.
- Parmi les corps calcinés, la riche Madame Huchon reconnaît la bague au doigt du cadavre de sa fille. Elle la dérobe et la passe au doigt de Rose, une jeune domestique blessée qu'elle contraint à jouer le rôle de sa fille morte : cette dernière s'est retrouvée mal mariée à un aristocrate désargenté. Rose, bien qu'aimée d'un autre, n'a pas le choix...
- Auguste de Jeansin, président d'honneur du Bazar, cherche à cacher la vérité sur l'incendie : c'est lui qui a mis en place ce cinématographe. L'anarchiste accusé de ce qui passe pour un attentat est aimé de sa fille Alice...
Autant de destins qui se croisent alors que l'enquête est freinée par des responsables bien contents qu'on accuse des anarchistes...
J'ai bien accroché à cette série. On y évolue dans une société qui étouffe sous ses convenances, on y croise des hommes de pouvoir peu reluisants... Même si c'est une fiction, tout cela est malheureusement fort vraisemblable.
Le casting est d'autant plus remarquable que certaines et certains sortent de leur registre habituel : Stéphane Guyon convainc en préfet de police, Gilbert Mekki est impeccable en salaud fini... et Josiane Balasko emporte l'adhésion dans son rôle de bourgeoise tourmentée. Beaucoup de contre-emplois, donc ! Même Antoine Dulhery m'a agréablement surpris : dans Les petits meurtres d'Agatha Christie, son surjeu m'agaçait. Ici, son jeu sobre fait au contraire merveille.
Cette série me paraît donc à découvrir.