Jamais vous ne connaîtrez le nom de vos geôliers. Vous ne serez plus rien. Rien qu'une victime. Et personne ne vous entendra hurler.
Le corps sauvagement mutilé d'une enfant est retrouvé dans les bois.
Neuf ans plus tard, Barbara, en se plongeant dans une activité fébrile, a presque réussi à se remettre du meurtre et du kidnapping de sa fille. Jusqu'à ce qu'une petite voix lui dise au téléphone :
« Maman, maman, j'ai besoin de toi »...
Son enfant est vivante, prisonnière d'une secte sinistre, se livrant à des rites sataniques, innommables.
Affolée, Barbara essaie de retrouver la trace de la secte. Les adeptes l'attendent...
Nono : Une histoire bien prenante et qui m'a valu quelques bonnes frayeurs. Difficile de résister à l'envie de se replonger sans cesse dans ces pages, d'autant plus que ça se lit très bien et très vite. Cela faisait longtemps que je n'avais pas "tremblé" ainsi dans mon lit. J'ai cependant été légèrement déçue par la fin qui aurait mérité d'être beaucoup plus développé. L'histoire se termine en effet très vite et j'ai trouvé le revirement d'Angela assez soudain. Sans parler de toutes ces questions laissées sans réponse : NE PAS LIRE LE SPOILER SI VOUS COMPTEZ LIRE LE LIVRE !!!
- Spoiler:
qu'est devenue Susan, la fille de Margery ? Et les 3 enfants qui étaient dans le bateau à la fin ? Les complices d'Angela sont-ils tous morts ? Dans le bateau, ils ne semblaient pas tous présents... Qu'a dit Arthur à sa fille à la fin ? Qui était la créature à l'allure de nain ? Et la boule de poussière et toile d'araignée ? Que s'est il passé dans la maison dans laquelle s'est trouvé Barbara et qui a brûlé ? Qui était cette ombre et pourquoi Ted et Angela n'ont pas été surpris de voir Barbara arriver en retard alors qu'elle n'avait pas prévenu de son changement de vol ? Beaucoup de questions sans réponses et c'est bien dommage...
Mais je garde tout de même un très bon souvenir de cette lecture, ne serait-ce que pour les cauchemars qu'elle m'a donnée.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux (Jules Renard)
Marquetapage