Sortie : 1979
Pays : Italie
Titre original : Que maledetto treno blindato
Réalisé par : Enzo G. Castellari
Avec : Bo Svenson, Fred Williamson, Michel Constantin
Seconde Guerre Mondiale.
Alors que le sergent Yeager et quatre soldats sont emmenés par camion militaire vers une prison, ils profitent du bombardement de leur convoi pour s’évader. Dans leur fuite, et après pas mal de péripéties, nos cinq aventuriers vont se retrouver enrôlés par la Résistance pour voler une arme révolutionnaire aux allemands… Une mission à très hauts risques, mais ces têtes brûlées ne sont pas à ça près !
Le titre américain est…
Inglorious bastards. Oui, vous avez bien lu. À une voyelle près, on dirait bien un certain film de guerre de Quentin Tarantino : c’est normal. Quentin Tarantino adore le cinéma d’exploitation et lui rend maints hommages :
Django/
Django unchained en est un autre exemple.
Réalisée avec peu de moyens, cette série B n’en est pas moins excellente ! On ne s’y ennuie pas une seconde ! Chaque rebondissement en amène un autre. Les personnages sont hauts en couleurs (mention spéciale au pickpocket, qui a les objets les plus improbables dans ses poches), l’action ne se prend pas au sérieux… C’est fait avec des bouts de ficelle, mais l’imagination transcende à merveille le petit budget !
Les habitués de Nanarland reconnaîtront au moins deux noms : Enzo G. Castellari (qui a réalisé quelques nanars) et Fred Williamson (qui a joué dans quelques nanars, sans oublier le capitaine Dobey dans l’agaçante adaptation de
Starsky et Hutch). Ici, Enzo G. Castellari se révèle un excellent artisan et Fred Williamson, non content de bien jouer son personnage, a une sacrée présence ! D’ailleurs, ce film est bien présent sur
Nanarland, mais dans leur rubrique
On s’est fait avoir, et plus précisément dans la catégorie…
Trop bons films !
Peu connu (série B oblige),
Inglorious bastards est à redécouvrir. Jubilatoire à souhait ! On comprend la passion de Quentin Tarantino pour le cinéma bis !
Pour la petite histoire : à la médiathèque où je travaille, une adhérente rend le DVD
Inglorious basterds. Je lui recommande de nous emprunter
Inglorious bastards. Ce n’est pas moi qui ai enregistré le retour du DVD : je ne peux donc pas dire si cette dame a apprécié. Aurait-elle voulu me remercier du conseil ? M’en veut-elle parce qu’elle n’a pas aimé ? Je ne sais pas.