Dans le conflit mondial qui ravage le continent européen de 1939 à 1945, la Hongrie est restée longtemps hors des atteintes de la guerre. Et puis, à son tour, elle est en feu. Les Allemands qui y sont entrés en maîtres se sont retranchés dans Budapest et entendent défendre le centre-ville qu'assiègent les Russes.
C'est ce siège de deux mois, vécu dans la cave de leur immeuble, pris hors du Danube, sous les feux croisés des belligérants, que raconte Christine Arnothy. Ils sont là une douzaine à attendre l'avance russe avec l'espoir qu'elle marquera la fin de l'oppression et de l'horreur.
Mais bientôt, les parents de Christine décident de quitter le pays. Ils aboutissent dans le camp de réfugiés en Autriche d'où Christine veut s'arracher à tout prix. Cette existence recommencée est le thème de "Il n'est pas si facile de vivre" qui fait la suite de "J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir". Et sa sobriété même rend le témoignage d'autant plus poignant sur ce que fut le sort de tant de gens, de trop de gens, pendant et après la Seconde Guerre mondiale.
Leilan : Un très beau témoignage rédigé d'une écriture vraiment agréable et fluide. Je n'ai pas manqué de m'attacher au personnage de la narratrice, et surtout surtout à son style qui m'a vraiment bien plu. C'est une belle surprise et je suis assez tentée maintenant de lire autre chose de l'auteure. Je garderai en tout cas un très bon souvenir de cette lecture, même si les faits décrits sont souvent durs à accepter.
EDIT : En fait, je viens de me rendre compte en postant sur le fo que j'ai déjà chroniqué (et donc lu) un livre de l'auteur^^ J'avais accroché avec l'écriture mais moins à l'histoire, comme quoi...^^)
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux (Jules Renard)
Marquetapage