Ilan et Chloé, deux jeunes gens spécialistes des chasses au trésor ont rêvé des années durant de participer à la partie ultime, d’un jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, dont on ne connaît pas l’entrée, et dont on ne sait même pas s’il existe. Mais dont on connaît le nom : Paranoïa.
Lorsqu’un an après leur rupture Chloé réapparaît dans la vie d’Illan en lui annonçant qu’elle sait comment jouer, ce dernier a totalement rompu avec l’univers des jeux, et vit isolé dans la maison de ses parents disparus en mer. Officiellement morts, mais Ilan est persuadé qu’ils ont été enlevés à cause de leurs recherches scientifiques. Après avoir refusé l’aventure, Illan cède alors que Chloé lui fait part de la rumeur : le gagnant remporterait 300 000 euros.
Après un premier jeu de pistes dans Paris, les deux amis sont enfin sélectionnés. C’est alors qu’ils découvrent la règle numéro 1 : « Quoiqu’il arrive, rien de ce que vous allez vivre n’est la réalité. Il s’agit d’un jeu. », rapidement suivie, à leur arrivée sur les lieux du jeu - un gigantesque bâtiment isolé en pleine montagne appelé Complexe psychiatrique de Swanessong – de la règle numéro 2 : « L’un d’entre vous va mourir. »
Mon avis : Un huis-clos exceptionnel qui nous fait passer par toutes les émotions ! J'ai surtout beaucoup frissonné dans la deuxième partie, et ne faisais pas ma fière, bien cachée sous ma couette. Les descriptions sont terriblement réalistes et l'ambiance est telle que j'avais l'impression de me retrouver devant ma télé à mater un bon film frissons, façon "Saw". Quant à l'intrigue, elle est terrible ! Je me suis imaginée je ne sais combien d'explications possibles, de dénouements probables... et j'avais effectivement deviné la bonne fin, mais parmi tant d'autres que jusqu'à la dernière page je n'étais vraiment pas sûre de moi. Encore une fois, chapeau bas ! Et je prie pour qu'un réalisateur digne de ce nom se penche sur le scénario, ce serait une véritable tuerie sur grand écran !!
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux (Jules Renard)
Marquetapage